Il était une fois, dans le sud de la France, une princesse du château de Cezran. La princesse qui aimait les chevaux plus que tout passait son temps à chercher le cheval parfait. C’est dans un beau matin, en entrant dans les écuries qu’elle vit 4 petits sabots dans un des box. Ce mystère lui piqua rapidement sa curiosité qui fut remarquer un joli petit poulain buckskin issu d’une Quarter-Horse et d’un Frison. Spontanément, la princesse lui donna le nom de Svæin, le nom de famille de sa mère décédée qu’elle gardait pour son cheval de rêve.
Svæin grandit et la petite princesse passait son temps avec lui. Son père, roi de Cezran, n’en croyait pas ses yeux, elle aimait vraiment ce bébé d’à peine un an. Svæin était un poulain très grand, une encolure massive, un peu ronde, mais le port de tête bas. Il avait une tête droite, de belles oreilles larges et attentives. Svæin montrait de la robustesse avec des os larges et solides, sans oublier ses gros sabots forts. Malgré cela, il restait un cheval fin avec un corps long, une croupe et un port de queue basse. Finalement, Svæin avait un trait immanquable avec ses crins longs et épais virevoltant partout. L’attrait d’un physique d’un vrai cheval de noble.
Mentalement, le cheval restait toujours alerte à tous les petits bruits, toujours prêts à défendre son royaume. Svæin était un cheval doux et intelligent, il adorait travailler en liberté avec la princesse et la suivre. Si un danger se présentait, Svæin se lançait sur celui-ci pour garder la princesse que pour lui. Il était également très fidèle au château de Cezran, jamais il ne quittait les lieux, il voulait toujours rester aux côtés de sa propriétaire. Svæin était le cheval noble et fier défendant celui qui l’aimerait.
Le roi, suite à la découverte de ce merveilleux mélange décida d’en créer une race, le Cezran Svæin, qui est malheureusement tombé dans l’ombre lorsque les châteaux ont arrêté de gouverner les pays.
Ce n'est qu'une histoire, serait-elle vraie ? serait-elle fausse ? Certains mystères sont encore à découvrir.
